MJC Douai

20051212

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Séance du lundi 12 décembre 2005


Byzantium


  1. Fred, en jaune : 21
  2. Lionel, en rouge : 16
  3. Jean-Claude, en vert : 14
  4. Julien, en bleu : 14

Durée : 1h30 avec un bref rappel des règles

Notre troisième partie de Byzantium, et deuxième avec les mêmes joueurs. La première partie avait été très guerrière, avec des attaques continuelles de tous les bords. La partie s'était terminée à la fin d'un troisième tour éreintant où toutes les villes du centre du plateau ont fini exsangues, et où les actions spéciales ne furent que très rarement utilisées et les églises et mosquées jamais construites...

La deuxième partie, avec deux autres joueurs (Arnaud et Florentin) et moi-même, s'était terminée à la fin du troisième tour sur la prise de Constantinople par les Bulgares, suite à l'erreur grossière de l'un des joueurs de prendre Adrianople, laissant le champ libre au joueur suivant pour l'attaque de Constantinople elle-même avec l'armée Bulgare au grand complet. Sans vouloir briser le suspense, le scénario se reproduira ici...

Après ma première partie très guerrière, j'en étais sorti persuadé qu'il était possible de faire bien mieux en équilibrant guerre et développement. Ma seconde partie m'avait montré qu'il était très difficile de gagner des points avec les Arabes sans combattre, leurs finances étant trop légères pour construire des mosquées et leurs villes très peu nombreuses en début de partie.

J'ai voulu ici tenter un meilleur équilibrage entre les deux factions. Au début, les joueurs prennent les grosses villes byzantines pour gagner quelques points de victoire et un revenu faciles. Les nombreuses villes à 3 proche de la frontière perse semblent particulièrement intéressantes de ce point de vue, puisque nos armées byzantines seront alors très versatiles (déplacer ses armées coûte de précieux cubes). Lionel commence sur la ville à 3 proche de Constantinople, espérant probablement de bénéficier de la grande mobilité maritime des armées présentes là bas. Jean-Claude retarde la prise de contrôle des villes Byzantines et s'installe à la Mecque, espérant gagner un revenu confortable et régulier là bas.
Les joueurs continuent à prendre position sur les villes byzantines, Jean-Claude développe la Mecque puis s'attaque à l'empire Perse. Lionel et moi prenons le contrôle des deux autres villes arabes.

Premier coup de Trafalgar, j'installe mon armée Arabe dans le sud et déclenche une Guerre Civile à la très tentante Mecque, que je conquiers sans grand dommage. Jean-Claude tente de contre-attaquer : un mort partout, il est contraint de battre en retraite. Plus de guerres civiles ce tour, la Mecque m'est acquise.

Ici, je m'enlise un peu, développant par ci, contrôlant par là. Jean-Claude, Fred et Lionel se battent en Perse alors que mes armées sont complètement bloquées, l'arabe à la Mecque, la byzantine à Alexandrie. Jean-Claude me rend la monnaie de ma pièce et me pique une ville Byzantine grâce à la guerre civile, sur un coup de chance au dés sur lequel je ne comptais pas : la ville menacée était de valeur 3, défendue par 2 milices et Jean-Claude l'a attaquée avec une armée de force 4 seulement ! Un seul mort sur les 5 dés et il devait battre en retraite, et, malgré une probabilité de une pour 64 contre lui, la victoire lui fut acquise... Et en plus, j'ai perdu mes deux milices !

En Perse, les villes continuent à changer de main. La faiblesse de l'armée Byzantine en début de partie de fait lourdement sentir pour Fred qui ne calcule pas très bien ses potentiels défensifs... Il est le seul à utiliser son armée, les trois autres joueurs voient leur armée un peu retirées derrière les frontières.

A la fin du deuxième tour, mon développement byzantin s'est retrouvé au mieux "moyen plus", et mon développement arabe pour le moins à la traine. Je tiens les deux villes du sud avec la Mecque, toujours convoitée par Jean-Claude qui a pris soin de garder son armée arabe à portée en prévision des guerres civiles du deuxième tour, alors que d'autres ont été faire fortune sur les villes perses. Je sauve l'honneur en prenant la grosse ville byzantine du nord-ouest avec les Bulgares, qu'avait réclamée Fred, tout en prenant soin de ne pas menacer directement Constantinople.
Je contrôle le plus de villes byzantines, mais ne suis pas spécialement à l'avance sur la grille de score pour autant. Personne n'a beaucoup développé ses armées, et c'est au mieux avec des troupes de pillards et de très faible milices que nous nous préparons à attaquer le deuxième tour.

Ici, tout se joue très vite. Comptant sur une victoire rapide par la prise de Constantinople par les Bulgares, Lionel avait grossièrement augmenté la puissance de l'armée Bulgare à la fin du premier tour. Et là, tout s'enchaîne bêtement. Lionel attaque Adrianople, comptant en finir avec Constantinople dès son prochain tour, sans se rendre compte que n'importe qui pouvait réaliser cette attaque et gagner la partie, ce que ne se gêne pas de faire Fred. 11 armées contre Constantinople sans défense, c'est une probabilité de victoire de une sur deux (il faut faire trois "touches" sur les 5 dés, afin de tuer 6 bulgares). Deux "touches", fin de partie. C'est pour le moins frustrant.



Vue du jeu à la fin de la partie. En espérant que lors de la prochaine fois, tous les joueurs seront attentifs au fonctionnement des Bulgares.
Ne jamais prendre Adrianople sans s'assurer au moins 5 points d'avance sur les Arabes !

Lost Valley


  1. Fred : 28
  2. Julien : 21
  3. Jean-Claude : 16
  4. Lionel : 15

Durée : 1h30 avec explication des règles

Désolé, pas de photos de ce jeu, je n'ai pas encore l'habitude de dégainer mon appareil à chaque partie.

Une partie de découverte pour Jean-Claude et Fred, deuxième partie pour Lionel qui ne gardait pas un souvenir impérissable du jeu, et quatrième pour moi.

Pas grand chose à signaler ici, ce n'est pas vraiment un jeu de haute stratégie.

Je pars explorer la rive droite de la rivière, découvre un peu d'or "vert", et je retourne dare-dare m'équiper d'une charette. Pas de chance, je n'ai qu'une pépite, ce qui m'empêche de m'équiper plus sérieusement ou de faire des provisions de Whisky, d'autant que je ne compte pas revenir m'achalander de sitôt.

Jean-Claude part du même côté que moi et continue assez loin sur la rivière pour trouver un point intéressant à miner (7 jetons d'or à disposition). Il cherche à s'approprier la mine pour lui tout seul, et la construit sur un point un peu éloigné, mais malheureusement hors de portée directe de bois et de nourriture.

Lionel part rive gauche, s'éloigne sérieusement le temps de fouiller quelques objets spéciaux (du Whisky à chaque fois !). L'intérieur des terres reste peu exploré, malgré l'apparition d'une zone montagneuse plutôt prometteuse (7 jetons d'or...).
Lionel la dédaigne et continue d'explorer en aval de la rivière.

Fred, après être resté à proximité du magasin sur la rive gauche, se précipite sur la rive droite pour essayer de s'approprier la mine de Jean-Claude. Finalement, il trouve plus intéressant de construire sa propre mine à côté, mais le long de la rivière, donc avec du poisson à portée de main, et une forêt à une case de distance. Et tant pis si deux prospecteurs peuvent s'installer simultanément sur "sa" mine !

Bien lui en prit, puisque Jean-Claude se démène pour essayer de récupérer bois et nourriture, alors que Fred engrange jeton d'or des montagnes sur jeton d'or.

Pour ma part, après l'achat de la charette, je suis reparti rive gauche, dans la zone explorée par Lionel. Je prends un jeton spécial que Lionel, déçu par ses Whiskies, avait délaissé. Un fusil ! Pas beaucoup de gibier dans les parages cependant, dommage. Je me décide à récolter l'or des montagnes qu'avait délaissé Lionel. Je suis un peu léger en ressources, je construis un filet de pêche à deux pas de ma mine, mais je n'ai plus d'outils pour la scierie. Tant pis, je ferai sans.

De son côté, Fred a déjà amassé assez d'or pour s'assurer quasiment la victoire, d'autant que le cube de glace a été mis en jeu suite à l'épuisement des tuiles terrestres. Jean-Claude a dépensé trop d'or et de temps en équipement, et est pratiquement hors course. Lionel, à force de se ballader à droite à gauche sans jamais se fixer, est aussi sérieusement à la traine. L'achat d'une barque le rendant particulièrement mobile est intéressant, mais sans doute trop tardif. Il rejoint la source de la rivière et ses 7 ors pour commencer enfin à extraire sérieusement de l'or !

De mon côté, je fais des aller-retours entre ma mine et la forêt voisine pour extraire un maximum d'or. Le bloc de glace n'avance lentement mais sûrement. A la fin de la partie, je n'ai pas encore eu le temps de récupérer les 7 jetons de ma mine. De l'autre côté, ils se sont partagés le magot, mais ça n'a pas suffi...

Bilan, un jeu particulièrement rapide et sympathique, léger, pas prise de tête et au thème très fort. Bref, une perle oubliée... mais qui reste assez hasardeuse. Trop léger et pas assez prise de tête pour certains sans doute...
Un (mini) bémol quand même : il y a énormément de matériel sous forme de tuiles et pions en carton. C'est joli et coloré, mais c'est long à trier...

Mon avis sur Lost Valley (4/5)
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